L’euphorie de la nouveauté
Quand on est un jeune auteur ou une jeune autrice, publier son premier roman, c’est une aventure excitante : on croit au potentiel, à l’effet de surprise, à la curiosité du public.
L’euphorie de la nouveauté
Quand on est un jeune auteur ou une jeune autrice, publier son premier roman, c’est une aventure excitante : on croit au potentiel, à l’effet de surprise, à la curiosité du public.
Vous savez quoi, les Loulous ? Ce complexe d’être moche, ce sentiment d’être à côté de la plaque, pas au standard, pas au niveau, on l’a tous ressenti. Moi le premier.
Il y a aussi, et c’est encore plus sournois, ce petit air de musique qu’on a laissé s’installer dans nos têtes et qui tourne en boucle : « si je suis moche, je ne mérite pas d’être aimé ».
Le problème, c’est que souvent on s’empêche d’aimer et d’être aimé à cause de ce foutu syndrome du « je ne suis pas assez ».
J’suis gros ! J’suis moche ! J’suis trop maigre ! J’ai l’air d’un enfant de chœur ou d’un vieux clochard selon les jours ! J’ai du bide, des poils dans le dos, des oreilles décollées, les dents pas droites, le cul trop plat ou le zob trop timide !
Depuis toujours, notre rapport au zizi en dit long sur notre rapport au corps, au plaisir, et surtout à la liberté d’en parler.
Il y a des amours qui font applaudir les familles, d’autres qui font rêver les voisins, qui décorent les albums photos, qui s’affichent fièrement sur les réseaux, qui sont racontés à table sans gêne ni détours.
Nous sommes très excités à l’idée de réactiver ce blog. Un blog qui, en dix ans d’existence, a rencontré un franc succès et touché un nombre incalculable de personnes, tous horizons et genres confondus.